Nous aurions pu nous allonger jambes tendues, bras étendus, sur un tapis de mousse.
Nous aurions pu nous prendre par la main, yeux ébahis à chercher chaque détail d’une nuit forcée
Pour sentir frémir ce végétal, nos corps secoués de douces vibrations, destination inconnue.
Pour laisser derrière soi ce qu’il y a de plus encombrants…les mauvaises choses…les mauvaises ondes…les mauvaises gens.
Guider sans retenu par cette voix directrice souhaitant la bienvenue dans l’intimité d’une histoire, d’un conte, d’un pays, d’une forêt où les sons, parfois juste sifflés se croisent, se répondent, s’envolent, clinquant, grondant, parfois doux, tonitruant, grinçant.
Elodie en sortant de scène, les joues rouges d’un bonheur non dissimulé, se retournait face à son compagnon de voyage dans le beau, dans le vivant. Elle lui soufflait « on est fou ».
La folie de No Mad est belle tout simplement !
Photographies prises à Buzeins (Aveyron) dans le cadre du Festival les Givrées