Les Givrées, jeu de piste musical dans l’histoire de la chanson française

« Ding…Ding…Ding »…En parcourant les allées de la MESA, un petit tintement m’est revenu aux oreilles.

« Ding…Ding…Ding » comme lorsque l’on tape avec une cuillère à café sur le rebord d’un verre en cristal, « Ding…Ding…Ding » c’est le bruit si caractéristique et presque identitaire du « Jeu des 1000 euros », le doyen des jeux radiophoniques diffusé sur France Inter à l’heure de la serviette nouée autour du cou.

Autrefois appelé « 100 000 francs par jour », c’est une petite fenêtre sur la France dans bas, celle des clochers en réfection et des petites salles des fêtes qui se remplissent pour applaudir les candidats sélectionnés pour ce jeu simple et hors du temps, malgré tout bien gaillard sur scène, à faire voler les enveloppes secrètes et questions pièges, près de 70 ans après sa création.

Il y avait donc un petit côté « Jeu des 1000 euros » dans cette déambulation au cœur de la bibliothèque de Millau pour découvrir après un jeu de piste un tantinet sophistiqué que son homologue radiophonique le nom d’artistes icones de la scène musicale.

Ainsi par groupe de 10, les candidats.tes « givrées » se regroupaient tour à tour dans la Marmothèque, ce petit cube où l’on voit la vie en rose. Le but de ce bref cloisonnement, découvrir un indice se cachant dans un titre puisé dans le répertoire si riche de la chanson française, interprété par cinq jeunes femmes la voix déliée et deux guitaristes, deux vieux routards locaux de la gratte acoustique, Jean Bernard Tissot et Philippe Valentin.

Alors qu’elle pouvait être le nom de scène de Monique André Serf ? Une question vous l’admettrez typique du « Jeu des 1000 euros ».

« Ding…Ding…Ding »…La réponse est… ???

Photographies réalisées dans le cadre du Festival Les Givrées, Millau le 22 janvier 2025